Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les membres de l'Alliance des professeurs de Montréal rejettent massivement l'entente conclue en décembre avec Québec pour bien marquer leur désaccord avec la loi 142.
Les membres de l'Alliance des professeurs de Montréal ont rejeté, dans une proportion de 90 %, l'entente de principe conclue en décembre dernier entre Québec et la Fédération des syndicats de l'enseignement sur les clauses non salariales.
L'entente était intervenue dans la nuit du 14 au 15 décembre, quelques heures avant l'adoption par le gouvernement Charest d'une loi d'exception décrétant les conditions de travail et les salaires des employés de l'État.
Les syndiqués, réunis en assemblée générale, n'ont pas voulu cautionner ce qu'ils considèrent comme un coup de force pour imposer un règlement aux 80 000 enseignants du Québec. L'Alliance représente 8000 professeurs.
Les membres d'autres syndicats de l'enseignement se prononcent jusqu'à jeudi sur cette entente de principe. À ce jour, trois unités syndicales l'ont rejetée et sept l'ont entérinée.
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