Nouveaux débrayages en vue
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les 8000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN se prononceront cette semaine sur le déclenchement de grèves quotidiennes d'une heure, à partir du 13 mars, afin de forcer Québec à accélérer les négociations dans le dossier de l'équité salariale, selon La Presse.
Une nouvelle série de journées de grève pourrait être déclenchée dans les centres de la petite enfance (CPE) à partir du 13 mars, rapporte La Presse.
Les 8000 éducatrices et employées des CPE affiliées à la CSN se prononceront cette semaine sur la possibilité de recourir à des grèves dites perlées, qui se traduiront par une fermeture d'une heure des CPE au début de la journée de travail.
Les syndiqués veulent ainsi forcer Québec à régler le dossier de l'équité salariale. La stratégie syndicale prévoit que la période de débrayage passe à deux heures par jours à partir du 27 mars, si entre-temps aucune avancée n'est constatée dans les négociations.
Les pourparlers dans ce dossier ont commencé en 2003, avant d'être suspendus à l'automne, pour laisser passer la grande vague de négociations dans le secteur public.
La nouvelle stratégie a été mise au point après que les leaders syndicaux ont constaté le peu d'empressement de Québec à reprendre le dialogue, à la suite du décret de décembre imposant les conventions collectives aux employés du secteur public. Au ministère de la Famille, on soutient cependant que les discussions vont bon train et que le dossier pourrait être réglé à brève échéance.
Les travailleuses des CPE réclament notamment qu'après 10 ans d'expérience, leur salaire horaire passe de 18,36 $ l'heure à 21,78 $, afin de couvrir les coûts de l'équité. Québec offrirait 19,55 $. Les éducatrices demandent aussi des accommodements au chapitre des avantages sociaux.
Les syndiquées disposent d'un mandat de grève générale illimitée, adopté en juin 2005.