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Plus de souplesse pour plus de professeurs

Radio-Canada

Le ministère de l'Éducation du Québec veut permettre l'embauche de diplômés d'universités sans formation spécifique en enseignement, s'ils s'engagent à suivre une formation en pédagogie.

Le gouvernement du Québec a décidé de se donner les moyens de combler la pénurie d'enseignants dans la province. Le ministère de l'Éducation veut assouplir les exigences de formation requises pour l'enseignement au primaire et au secondaire.

Le Projet de règlement sur l'autorisation d'enseigner, publié dans la Gazette officielle du Québec, permet l'embauche de diplômés universitaires sans formation spécifique en enseignement, s'ils s'engagent à suivre une formation en pédagogie.

Ces diplômés, après avoir achevé un baccalauréat de 90 crédits, disposeraient d'une période de 7 ans pour acquérir 60 crédits en psychopédagogie. Ils pourraient donc commencer à enseigner tout en complétant leur formation.

Jusqu'à présent, les futurs enseignants devaient obligatoirement terminer un baccalauréat de 4 ans et 120 crédits, spécialisé en éducation. Dans ce programme, les cours de pédagogie sont intégrés et s'ajoutent aux cours propres à la matière choisie par le futur professeur.

Les enseignants en mathématiques, en sciences, en arts et en anglais sont les plus convoités à l'heure actuelle. Le gouvernement a précisé que l'assouplissement des règles serait une mesure transitoire, jusqu'en 2010, moment où la pénurie devrait être résorbée.

La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), Johanne Fortier, s'est dite ouverte à cette initiative, mais a tout de même émis certaines réserves. La FSE tient par exemple à ce que les étudiants qui suivent actuellement des stages finissent leur formation.

« Actuellement, 20 % des enseignants quittent dans les cinq premières années, parce qu'ils trouvent la réalité trop difficile. Si on ne permet pas de compléter les stages, nous nous demandons si cela ne va pas gonfler la statistique de ces étudiants mal outillés qui quittent la profession », a expliqué Mme Fortier, en entrevue à RDI.

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