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Prévenir le contrecoup

Radio-Canada

Les événements du Collège Dawson au centre-ville de Montréal provoquent des réactions de stress chez plusieurs personnes. La psychologue Pascale Brillon décrit leur état d'esprit.

État de choc, incrédulité, peur intense, voilà des symptômes que risquent de présenter ceux qui ont vécu de près ou de loin la fusillade au Collège Dawson, affirme la psychologue Pascale Brillon. Cette spécialiste en stress post-traumatique soutient que plus les personnes sont près de la scène de la fusillade, plus le choc est grand. Et plus on est sans nouvelle de ceux qui sont probablement encore sur les lieux du crime, plus on va ressentir de l'anxiété pour ces personnes, ajoute la psychologue sur les ondes de Radio-Canada. Par la suite, il est important de rassurer les familles, quand c'est possible.

La population réagit de différentes façons lors d'événements tragiques. Certains paniquent, ont peur, d'autres veulent s'approcher du site. Ces comportements ne sont pas incohérents, soutient Mme Brillon.

Ceux qui s'approchent des scènes de crime sont à la recherche d'informations. « Est-ce que je peux comprendre la situation et donc me protéger? Est-ce que je peux faire référence à un événement comme Polytechnique [...] quand on comprend, on gagne un sentiment de contrôle et les sentiments d'anxiété diminuent », précise la psychologue. Et dans cette recherche d'informations, les médias ont un rôle important à jouer.

D'autres, au contraire, chercheront à se mettre à l'abri, se protéger émotivement de toute cette agitation pour eux-mêmes trouver leur sens à ça, ajoute la psychologue Pascale Brillon.

Se remettre des événements

Pascale Brillon conseille à tous ces gens de s'écouter le plus possible, de ne pas se forcer à regarder ou à lire les informations rappelant la chronologie du jour. Il faut, souligne-t-elle, se laisser la possibilité d'encaisser le choc et surtout ne pas se blâmer.

De plus, il est important d'être alerte à ses réactions. « Si on a des cauchemars, s'ils (étudiants) veulent abandonner leur session scolaire, s'il y a de la tristesse, de la confusion et de la difficulté de concentration, si cela perdure, il vaudrait mieux consulter », conclut Mme Brillon.

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