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Les réactions affluent

Radio-Canada

Le premier ministre Jean Charest, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et plusieurs autres politiciens déplorent l'événement survenu au centre-ville de Montréal.

Les réactions n'ont pas tardé à venir à la suite de la fusillade survenue au collège Dawson, au centre-ville de Montréal.

Le premier ministre Jean Charest a déploré l'événement. « On est bouleversé. Je pense que c'est tout le Québec qui est bouleversé en ce moment. Nous sommes profondément attristés pour les victimes et leurs familles, qui ont vécu une journée très difficile, une journée de grande inquiétude. »

M. Charest a indiqué qu'il se rendait immédiatement à Montréal pour être à même de suivre les événements. Il y rejoindra le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, et le ministre de l'Éducation, Jean-Marc-Fournier.

Peu avant son départ pour Montréal, M. Dupuis a affirmé que la situation était « tragique » et qu'il fallait avant tout « faire cesser le drame ». Le ministre n'a pas voulu commenter plus abondamment puisque l'opération policière était toujours en cours.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, était visiblement atterré par la nouvelle. « Il est trop pour essayer de comprendre ou d'expliquer cet événement qui est inacceptable » a-t-il dit d'une voix étouffée. M. Tremblay a offert ses sympathies aux victimes et leurs familles qui vivent présentement un « bouleversement. » « C'est un événement malheureux » a-t-il dit avant d'ajouter qu'il considérait toutefois l'événement comme « isolé. »

M. Tremblay a tenu à remercier les policiers, ambulanciers et autres intervenants qui ont fait « un travail remarquable. »

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a lui aussi qualifié la fusillade de « tragique ». « On ne s'explique jamais comment ce genre de chose peut arriver », a-t-il dit. M. Duceppe a indiqué que cet événement rappelait les douloureux souvenirs de deux autres tueries survenues à Montréal, celle de l'École polytechnique et celle de l'Université Concordia.

Selon M. Duceppe, cette fusillade va ramener à l'avant-plan tout le débat autour du registre des armes à feu. Il croit que l'événement va donner des arguments à ceux qui souhaitent son maintien.

Le chef bloquiste estime cependant que la question va bien au-delà du simple registre des armes à feu et qu'il faut pousser la réflexion plus loin. Selon lui, il faut s'intéresser à la manière dont on résout les conflits dans notre société et au fait que la violence est partout, par exemple dans les films. « Quand on voit tant de violence, une personne qui a des problèmes peut facilement tomber dans ce panneau-là. Est-ce qu'on résout des conflits en utilisant des armes à feu ou en éliminant d'autres personnes? Il y a une réflexion à faire là. »

Le whip en chef du gouvernement, Normand MacMillan, était visiblement ébranlé devant la nouvelle. « Quoi dire devant une affaire de même? C'est troublant. Pourquoi ? » s'est-il interrogé. Lorsqu'on lui a demandé s'il croyait qu'il faudrait des gardes armés dans les écoles, M. MacMillan a répondu, dépité : « Je ne sais pas. »

Le ministre de l'Environnement, Claude Béchard, était lui aussi visiblement consterné par l'événement. « On est tous étonnés, choqués. C'est un drame qui arrive. On a souvent l'impression que ça n'arrive pas chez nous, mais là c'est chez nous. Alors on va agir en conséquence. »

« C'est le choc et ça nous attriste » a quant à elle déclaré la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau.

Douloureux souvenirs

L'École polytechnique, où est survenu un drame semblable le 6 décembre 1989, a également tenu à exprimer sa solidarité envers les étudiants et membres du personnel du collège Dawson.

« Nous avons appris la nouvelle avec la plus grande consternation » a déclaré Robert L. Papineau, le directeur général de l'établissement. « Nous savons à quel point des événements de ce genre sont douloureux à vivre, et nous sommes de tout coeur avec les familles, les étudiants et nos collègues du collège Dawson » a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l'École polytechnique offre un soutien psychologique pour aider les personnes qui en manifesteraient le besoin.

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