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Les réactions politiques

Radio-Canada

Les premiers ministres Jean Charest et Stephen Harper, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et plusieurs autres politiciens déplorent l'événement survenu au centre-ville de Montréal.

Les réactions n'ont pas tardé à venir à la suite de la fusillade survenue au collège Dawson, au centre-ville de Montréal.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, s'est dit bouleversé et a parlé d'un « événement triste, inexplicable, horrible ». Il a exprimé sa sympathie pour les victimes, les familles, les élèves et le personnel du collège. M. Charest a assuré que le gouvernement allait offrir son aide, et a salué la rapidité avec laquelle les autorités publiques ont réagi pour sécuriser les lieux et venir en aide aux victimes.

Plus tôt en journée, le premier ministre avait décidé de se rendre à Montréal pour être à même de suivre les événements. De son côté, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a affirmé que la situation était « tragique » et qu'il fallait avant tout « faire cesser le drame ». Le ministre n'a pas voulu commenter plus abondamment puisque l'opération policière était toujours en cours.

La consternation était partagée par le chef du Parti québécois, André Boisclair, et celui de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. M. Boisclair a fait part de ses sentiments de « grande tristesse » et de « colère », et a exprimé son soutien aux élèves et aux parents du collège Dawson.

M. Dumont a exprimé « sa grande tristesse à l'égard de la fusillade survenue au Collège Dawson ». Il s'est dit « bouleversé », tout en affirmant sa solidarité aux étudiants, au personnel et aux familles affligés par « ces événements horribles ».

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, était atterré par la nouvelle. « Il est trop tôt pour essayer de comprendre ou d'expliquer cet événement, qui est inacceptable », a-t-il dit. M. Tremblay a offert ses sympathies aux victimes et à leurs familles, qui vivent présentement un « bouleversement ». « C'est un événement malheureux », a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il considérait toutefois l'événement comme « isolé ».

M. Tremblay a tenu à remercier les policiers, ambulanciers et autres intervenants qui ont fait « un travail remarquable ».

Les politiciens fédéraux ont aussi réagi

Le premier ministre du Canada a qualifié la fusillade d'« acte de violence lâche et insensé », et a assuré que son gouvernement allait suivre la situation de près.

« Au nom du gouvernement du Canada ainsi que de toute la population, nos pensées et nos prières accompagnent les blessés et les personnes qui leur sont chères, ainsi que les étudiants et employés du collège qui sont tous victimes de cette terrible tragédie », a déclaré Stephen Harper dans un communiqué.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a lui aussi qualifié la fusillade de « tragique ». « On ne s'explique jamais comment ce genre de chose peut arriver », a-t-il dit. M. Duceppe a indiqué que cet événement rappelait les douloureux souvenirs de deux autres tueries survenues à Montréal, celle de l'École polytechnique et celle de l'Université Concordia.

Selon M. Duceppe, cette fusillade va ramener à l'avant-plan tout le débat autour du registre des armes à feu. Il croit que l'événement va donner des arguments à ceux qui souhaitent son maintien.

Le chef bloquiste estime cependant que la question va bien au-delà du simple registre des armes à feu et qu'il faut pousser la réflexion plus loin. Selon lui, il faut s'intéresser à la manière dont on résout les conflits dans notre société et au fait que la violence est partout, par exemple dans les films. « Quand on voit tant de violence, une personne qui a des problèmes peut facilement tomber dans ce panneau-là. Est-ce qu'on résout des conflits en utilisant des armes à feu ou en éliminant d'autres personnes? Il y a une réflexion à faire là », a-t-il souligné.

« Cet acte injustifiable nous choque, nous attriste et nous incite à condamner la violence sous toutes ses formes », a pour sa part déclaré la gouverneure générale. Michaëlle Jean a exprimé sa sympathie aux blessés, aux étudiants, aux parents et au personnel du collège. Elle a aussi salué les forces policières, les services d'urgence et tous les citoyens qui ont prêté main forte aux personnes touchées.

Douloureux souvenirs

L'École polytechnique, où est survenu un drame semblable le 6 décembre 1989, a également tenu à exprimer sa solidarité envers les étudiants et membres du personnel du collège Dawson.

« Nous avons appris la nouvelle avec la plus grande consternation », a déclaré Robert Papineau, le directeur général de l'établissement. « Nous savons à quel point des événements de ce genre sont douloureux à vivre, et nous sommes de tout coeur avec les familles, les étudiants et nos collègues du collège Dawson », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l'École polytechnique offre un soutien psychologique pour aider les personnes qui en ressentiraient le besoin.

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